des Gardiens de talleyrand

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ALOÉ - A ma douce et aimante ALOÉ du 17 Mars 2005 au 12 Février 2015

ALOÉ  - A ma douce et aimante ALOÉ du 17 Mars 2005 au 12 Février 2015

Aloé tu es née le 25 mars 2005.

Le jour où toi et tes frères et sœurs êtes venus au monde nous n'avions que très peu de connaissances dans le monde de l'élevage.

C'était notre première portée, votre maman Tess n'a posé aucun problème à la mise bas ce qui nous a sans doute facilité la tâche.

Vous étiez huit, quatre mâles et quatre femelles.

Les mâles :

Athos, Aston, Axel, et Akim,

les femelles :

Aska, Astone, Altess, et toi Aloé.



Nous t'avons choisie parce que tu avais une robe bringé très clair qui était la particularité de l'élevage d'où venait ton père Preston de la Baume Cromagnon, élevage qui appartenait au Dr vétérinaire M. GAUDOIS Michel.



Tu as été aussi mon cadeau d'anniversaire car tu es née en mars tout comme moi et depuis ce jour nous t'avons choyée, et tu as toujours su nous le rendre au centuple, soit par tes câlins doux et généreux, comme par tes imprévisibles actions sur le ring du club où tu t'en donnais à cœur joie et avec une petite pointe de coquinerie.



Quand par exemple tu gardais l'homme d'attaque tu posais tes pattes avant sur le costume ainsi dès qu'il faisait mine de partir tu devais sentir les mouvements avant même que nous les percevions et tu replongeais dans le costume sans laisser aucune chance à l'homme d'attaque ( c'était une de tes particularités) en exposition de beauté tu étais continuellement prés de moi d'ailleurs tu en as laissé de très bons souvenirs auprès d'autres éleveurs qui n'en revenaient pas de notre complicité, que de merveilleux moments nous avons passé ensemble !



Mais un jour la maladie m'a empêché pendant un moment de pratiquer le ring et les expositions.

Je voyais bien que cela t'attristait mais tu as vite compris, et ton amour pour moi n'a cessé de grandir encore plus.

Quand mes douleurs se faisaient sentir tu devais le deviner tu t'approchais de moi et posais ta tête sur mes genoux, ensuite venait une patte puis l'autre mais jamais tu n'allais plus loin sans doute encore un de tes instincts qui t'interdisaient de monter entièrement sur moi cela me faisait un bien énorme.



Ensuite j'ai changé d'affectation professionnelle et là je ne rentrais plus le midi, je suppose que as dû te demander ce qui se passait pendant un petit moment, mais jamais tu ne nous en as voulu.



Tu as vu naître ta sœur Brenda et ensuite tes nièces Elsa, Ilton et aussi notre petite dernière Jess qui porte ce nom en clin d'œil à ta mère Tess avec qui tu t'entendais à merveille



Ainsi notre vie et complicité ont été parsemées d'embuches mais il y avait aussi de bons moments dans la rivière le Cher où nous allions nous baigner quand tout le monde était parti car cela aurait pu déranger certaines personnes qui ne connaissaient pas le boxer ou même le chien,

ou encore au bord de l'eau à pêcher le gardon et les écrevisses qui te pinçaient un peu les babines quand tu étais un peu curieuse.



Par la suite j'avais envisagé de faire des visites en milieu hospitalier avec toi mais le projet a été vite mis de coté, encore une fois par la non-connaissance de ta race, de ce fait tu as fini par vivre à la maison comme un chien retraité le mérite. 

Tout les jours au matin tu allais te promener sur le chemin de la maison, dans le jardin puis le parc où se trouvaient les volailles, ensuite tu remontais vers la route et finissais ton tour en revenant dans la cour.



Mais un matin de février tu n'es pas rentrée de suite alors je me suis plus ou moins inquiété mais il fallait que je parte travailler donc j'ai dit à ta maitresse de te rentrer dés ton retour. A l'heure du départ des filles pour l'école tu n'étais toujours pas là, donc ta maitresse est allée conduire les filles, et c'est à son retour qu'elle t'a trouvée dans le fossé que tu essayais de remonter sans force, tu n'y arrivais plus, elle s'est alors portée à ton secours et a constaté que tu étais blessée fortement, elle t'a emmenée chez le vétérinaire le Dr Le Blanc où il t'a prise en urgence, a fait un diagnostic et a pratiqué les interventions nécessaires, à savoir te recoudre un peu partout, quelques trente points de suture, quand même !!!

D'après lui tu aurais fait une mauvaise rencontre genre sanglier ou meute de chiens mais comme personne ne chassait ce jour j'opterais bien pour un sanglier solitaire.



Nous t'avons câlinée du mieux que l'on a pu mais au bout de quelques jours tu as commencé à gémir la nuit, tu ne te levais plus et n'arrivais plus à uriner, les reins ne fonctionnaient plus.

Nous sommes donc retournés chez le vétérinaire qui nous a dit que plus rien ne pouvait te soulager.

C'est avec une très forte douleur et un immense désespoir que nous pris la décision d'abréger tes souffrances et aussi les nôtres en ce jour de février.



Les années passées en ta compagnie resteront toujours dans ma mémoire les plus belles, et certainement (je ne pense pas me tromper en pensant et écrivant cela ) que tu seras ma plus belle récompense et complicité, ce dont plein d'autres personnes pourront témoigner.